Journée mondiale du Bien-Être

😇 ~ Journée mondiale du bien-être ~ 😇

A l’occasion de la journée mondiale du bien-être, nous avons décidé de prendre le contrepied du passé du musée 🏛🏭 et de vous proposer une journée tout en douceur et en créativité 😇 Après une initiation immersive en pleine conscience dans l’univers maritime et industriel des conserveries 🏭🌊 guidée par la médiatrice culturelle du musée 🏛 vous aurez l’occasion de participer à un atelier créatif autour de cartes sensibles & mémorielles 🎴imaginées par l’artiste 👩‍🎨 Elucidée.

🗓 Samedi 10 juin 2023

⚠ Jauge limitée (10 places disponibles)

🗒🖊 Sur réservation uniquement par mail (musee.alexislegall@loctudy.fr)

⏳ Durée totale de l’expérience : 2h30 (immersion de 30 minutes + atelier créatif de 2h00)

2⃣ sessions possibles au choix : 10h00-12h30 ou 14h00-16h30

🧒👧 Accessible au jeune public à partir de 13 ans

💶 Tarifs : 7,5€/adulte – 3€/mineur·e

Crédits 📷

– n°1, 2 & 3 : ©Elucidée

– n°4: ©museedelaconserverie

L’importance cruciale des algues dans l’écologie : les piliers des écosystèmes aquatiques

Les algues jouent un rôle important dans l’écologie. Présentes dans les océans, les rivières, les lacs et même sur terre, elles sont bien plus que des plantes marines. Leur présence agit sur de nombreux aspects de notre environnement, de la régulation du climat à la préservation de la biodiversité. Dans cet article vous allez découvrir l’importance capitale des algues dans les écosystèmes et les raisons pour lesquelles nous devons les préserver.

 

Une source élevée d’oxygène

Les algues produisent une grande partie de l’oxygène que nous consommons. En effet, grâce à la photosynthèse, elles captent la lumière du soleil et absorbent le dioxyde de carbone, tout en libérant de l’oxygène dans l’atmosphère. Il a été estimé que près de la moitié de l’oxygène que nous respirons provient des algues. Dans une période où la déforestation est de plus en plus élevée, le rôle des algues est voué à évoluer afin de maintenir un équilibre dans l’air que nous respirons.

 

Un impact positif sur le climat

Elles ont également un impact significatif sur le climat de notre planète. Comme elles capturent du CO2 lors de la photosynthèse, elles jouent un rôle majeur, tout comme les plantes terrestres, dans la régulation de ce gaz à effet de serre. Par cette action, elles contribuent à atténuer les changements climatiques en limitant l’augmentation de la concentration de ce gaz dans l’atmosphère.

Un filtre naturel dans l’eau

Les algues agissent comme des filtres naturels dans les écosystèmes aquatiques. Elles absorbent l’azote et le phosphore présents dans les eaux usées et les ruissellements d’origine agricole, réduisant de ce fait la pollution des espaces marins. Cette capacité est essentielle pour maintenir en vie les organismes aquatiques et préserver la qualité de l’eau. Cependant, avec les années et l’augmentation de la pollution, certaines espèces d’algues se développent beaucoup trop grâce aux nutriments qu’elles ingèrent. Un exemple que nous connaissons tous en Bretagne est celui des marées d’algues vertes qui sont responsables de nombreux accidents.

Marée verte dans le nord du Finistère. Par Thesupermat CC BY-SA 2.5

Un habitat pour de nombreuses espèces

Elles fournissent un habitat vital pour de nombreuses espèces aquatiques. En effet, des micro-organismes, des poissons, et des mammifères marins se servent des algues de différentes manières : en tant que nurserie, que zone de reproduction, ainsi que de refuge. Elles constituent également une source de nourriture pour de nombreux organismes marins. Elles sont donc essentielles pour maintenir la biodiversité marine et protéger les écosystèmes.

©GettyImages

Algoculture : une pratique qui fait du bien à l’environnement

Avec l’augmentation de la popularité des algues partout dans le monde, une nouvelle pratique a été imaginée afin de pouvoir répondre à la demande. Il s’agit de l’algoculture, une pratique qui désigne la culture en masse d’algues. Ce type de culture a un impact positif sur l’environnement et l’écologie. Comme vous pouvez le voir dans cet article, les algues sont cruciales pour le maintient de l’équilibre des écosystèmes marins et pour la lutte contre le changement climatique. De plus, ce type de culture ne nécessite pas l’utilisation d’engrais ou de pesticides.

© Algolesko

L’évolution de la place des algues dans la gastronomie

Les algues font partie de l’alimentation des populations depuis des millénaires. En effet, on peut remonter les premières traces de consommation d’algues par des Hommes il y a 14 000 ans. A travers les siècles, elles ont réussi à se faire une place dans la gastronomie. Dans cet article, vous allez découvrir comment leur utilisation s’est développée.

La consommation d’algues dans le monde à travers les siècles

Les algues étaient particulièrement consommées par les habitants des côtes à travers le monde. Les Celtes et les Vikings consommaient certaines algues lors de leurs longs voyages, notamment la dulse qui les protégeait, entre autres, du scorbut. En Amérique du Nord ainsi qu’en Europe, les algues ne furent jamais oubliées en période de disette par les populations côtières. En Irlande, lors de la Grande Famine (1845–1852), les fermiers utilisaient des algues afin de faire de l’engrais pour les champs ou en complément de leur nourriture. Les Inuits, les Hawaïens ainsi que les Chiliens et les Péruviens, consommaient eux aussi des algues. Lorsque les conquistadores sont arrivés au Pérou et au Chili, ils ont tenté d’empêcher les communautés locales de manger ces algues. Finalement, ils ont ajouté cette ressource à leur propre régime alimentaire. Une autre partie du monde a toujours été attirée par cet aliment : l’Asie, ce sont d’ailleurs eux qui, de nos jours, consomment le plus d’algues.

La place des algues en Asie

En Asie, consommer des algues est très répandu. Au Japon, elles font partie de la culture culinaire depuis des millénaires. En 701, la loi japonaise stipulait que les précieuses algues Wakame et Nori pouvaient être utilisées pour payer des taxes. C’était l’aliment préféré de la cour impériale. Les restes des mets impériaux étaient vendus sur le marché. De nos jours, les Japonais consomment une grande variété d’algues, notamment le Nori, le Wakame, le Kombu et l’Agar-agar. Le Nori est utilisé pour envelopper les sushis, tandis que le Wakame est souvent utilisé dans les salades et les soupes.

Algue rouge qui permet d'avoir de l'agar-agar
Algue Wakamé
Algue Nori - © Yves Quéré - Bretalg
Algue Kombu

En Chine, la consommation d’algues remonte à plus de 2 000 ans. Les algues font partie de nombreux plats traditionnels chinois, notamment les soupes et les plats de légumes sautés. Les algues sont également utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles pour traiter des maladies.

En Corée, la consommation d’algues remonte également à plusieurs siècles. L’île de Jeju, en Corée du Sud, est célèbre pour les Haenyeo (ou « femmes de la mer »). Elles récoltaient, à plus de 10 mètres de profondeur, des algues et des mollusques en plongée sous-marine. Une partie de leur récolte était offerte aux autorités. Les algues sont un ingrédient courant dans la cuisine coréenne, en particulier dans les plats de légumes fermentés, tels que le kimchi. Les algues sont également utilisées pour faire du miyeok-guk, une soupe traditionnelle coréenne servie pour les fêtes et les célébrations.

Kimchi - Jeremy Keith . CC BY 2.0
Miyeok-guk - image Serious Eats / Vicky Wasik

Il y a des millénaires, la consommation d’algues en Asie était plus fréquente chez les populations côtières qui avaient facilement accès à ces aliments. Cependant, les algues étaient consommées à différents niveaux de la société, que ce soit par les riches ou les pauvres. En Chine, elles étaient considérées comme un aliment de choix par la noblesse et la classe supérieure, mais elles étaient également consommées par les paysans et les classes populaires.

Le développement de l’utilisation d’algues dans la gastronomie française

En France, les algues ont commencées à se populariser dans la gastronomie dans les années 1970, principalement grâce aux efforts de chefs bretons qui cherchaient à redécouvrir les ingrédients traditionnels de leur région. À cette époque, la consommation d’algues était encore relativement rare en dehors de la Bretagne, mais elle a progressivement gagné en popularité dans les décennies suivantes. Aujourd’hui, les algues sont largement utilisées dans la cuisine française, que ce soit pour ajouter de la saveur et de la texture aux plats, ou pour créer de nouvelles recettes innovantes à base d’algues. À Loctudy, vous pouvez retrouver cet aliment dans de nombreux plats au restaurant AC Le Levier. Le développement des algues dans la gastronomie française s’explique par le développement d’une volonté de mieux manger, d’avoir une alimentation plus durable et respectueuse de l’environnement. Les algues sont une ressource marine renouvelable et peuvent être cultivées de manière durable, ce qui en fait un ingrédient écologique et responsable pour la cuisine. Elles sont aussi très populaires en raison de leur haute valeur nutritive et de leur goût umami. Cette saveur qui se caractérise par sa profondeur et sa longueur en bouche, mais aussi par sa rondeur.

Gâteau breton au Wakamé réalisé par le restaurant AC Le Levier © GP

Voici quelques exemple de recettes :

Mai à vélo

Un mois pour adopter le vélo pour la vie

Pour la 2e année consécutive, la commune de Loctudy participe à l’évènement national Mai à vélo sur l’invitation de la communauté de communes du pays bigouden sud. A cette occasion, la médiatrice culturelle du musée a conçu un itinéraire de cyclo découverte des édifices patrimoniaux du centre bourg et ses alentours. Découvrez le plan du parcours en cliquant sur le bouton ci-contre.

Pour participer au challenge Mai à vélo de la commune de Loctudy, c’est par ici.

La Bretagne, l’eldorado des algues : l’étonnante histoire de la récolte d’algues

Les algues sont très abondantes en Bretagne, c’est la région qui en produit le plus en France. Dans cet article, vous allez découvrir ou re-découvrir l’histoire de la récolte des algues au fil des âges en Bretagne.

Une région qui produit 65 000 tonnes d’algues par an

La Bretagne est une région où il fait bon vivre, c’est pourquoi nous pouvons retrouver une grande quantité d’algues dans nos eaux. Avec nos fortes marées qui leur apportent des nutriments, nos eaux encore préservées, nos courants tempérés, et nos espaces marins diversifiés, on peut dire que notre belle région est vraiment l’endroit rêvé pour la croissance des algues. De ce fait, de nombreuses entreprises productrices d’algues ont vu le jour. À Loctudy, par exemple, nous retrouvons l’entreprise Algolesko : elle cultive des algues au large de Lesconil en Pays Bigouden dans une zone classée Natura 2 000 et les revend dans le monde entier ! Par ailleurs, la Bretagne est le premier producteur d’algues en Europe et le dixième du monde, avec une production de 65 000 tonnes par an. Mais cela n’est pas nouveau : récolter des algues est une tradition locale ancienne.

La récolte de goémons au XIV siècle

La Bretagne est une région où les algues sont très abondantes. Durant le Moyen Âge, elles étaient récoltées par les habitants afin de compléter leurs revenus. Comme la plupart étaient des agriculteurs, ils se servaient du goémon pour faire de l’engrais, pour alimenter les vaches et en tant que combustible. Ils vendaient aussi une partie de leur récolte à des agriculteurs dans l’arrière-pays. C’était une activité familiale. Les algues pouvaient être récoltées sur le rivage ou plus loin en mer. Ensuite, elles étaient transférées sur des charrettes.

 

XVII – XIX siècle : de nouveaux usages pour le goémon

Au XVII siècle, la main-d’œuvre spécialisée dans la récolte de goémon augmente. On découvre que la combustion des algues permet de produire de la soude pour l’utiliser par la suite dans la fabrication du verre. Grâce à cette trouvaille, la production s’intensifie et de plus en plus de Bretons exercent le métier de goémonier. Deux siècles plus tard, on découvre une nouvelle technique : l’iode qui provient du goémon brulé peut être utilisée à des fins pharmaceutiques. Cette découverte permet encore une fois à la population de développer leurs activités autour de ce produit.

La récolte de goémon sur les îles bretonnes

Dans les îles bretonnes, cette pratique était aussi populaire, voire même plus que sur le continent, ce qui a créé des tensions entre les insulaires et les continentaux.
La récolte de goémon est une activité différente sur les îles. En effet, cette dernière était, avec la pêche, l’activité et la source de revenus principale pour les habitants. En 1890, un arrêté est pris sur le continent afin d’interdire la collecte de goémon durant certaines périodes de l’année : la colère monte sur les îles, particulièrement à Ouessant. Selon les insulaires, les règles ne pouvaient pas être les mêmes partout, le combustible faisant défaut sur l’île. Par ailleurs, la majeure partie de la population utilisaient le goémon séché pour la cuisson des aliments. La récolte des algues sur les îles était différente de celle sur le continent. Les femmes s’en chargeaient car les hommes étaient généralement engagés dans la Marine ou la pêche. La récolte était répartie entre tous les insulaires.

Goémonier en pêche, Île Molène - @CDPMEM 29

La modernisation de la récolte de goémon

Face à la demande croissante en algues, la récolte de goémon a dû être modernisée pour permettre une production plus importante et plus efficace. C’est pourquoi de nouveaux types de navires ont fait leur apparition. Toutefois, malgré la modernisation des bateaux, la sécurité des goémoniers restait tout de même menacée. Afin d’aller chercher cette ressource, les équipages de ces navires prenaient de nombreux risques en s’aventurant dans des zones dangereuses. Malheureusement, cette situation a entraîné plusieurs naufrages de navires goémoniers au cours des années 1990, tels que le « Concorde » et le « Tali ». Cette situation a poussé les acteurs du secteur à réfléchir à des solutions pour améliorer la sécurité des goémoniers et limiter les risques liés à cette activité.

Le déclin du métier de goémonier

Dans les années 2000, le métier de goémonier a perdu en attractivité. En effet, de moins en moins de Bretons voulaient exercer ce métier. Principalement à cause des dangers associés à la récolte d’algues en mer, tels que les conditions météorologiques difficiles, les risques de noyade et les accidents liés à l’utilisation d’outils lourds. De plus, l’industrialisation de la production d’algues a entraîné une diminution de la demande pour le travail manuel des goémoniers, ce qui a contribué à la baisse de l’attractivité de ce métier traditionnel en Bretagne. Cependant, une nouvelle pratique a commencé à se développer lentement : la culture des algues. Quelques fermes aquacoles se sont installées en Bretagne, ce qui a permis de cultiver des algues de meilleure qualité, tout en respectant l’environnement.

 

Le développement de la culture d’algues

À partir de 2010, le marché de l’algue était important dans le monde entier. Cependant la culture des algues en Bretagne stagnait. Grâce à quelques personnes qui essayaient de valoriser cette ressource, elle a commencé à se développer. L’objectif des acteurs de ce secteur était de proposer une culture raisonnée et durable, tout en limitant leur impact sur l’environnement et en respectant les cycles naturels des écosystèmes marins. Ils souhaitaient ainsi préserver la biodiversité de la région tout en répondant à la demande croissante de produits à base d’algues dans le monde. De plus, en valorisant cette ressource locale, ils ont contribué à la création d’emplois et au développement économique de la Bretagne, tout en renforçant la fierté et l’identité régionale. Ainsi, la culture des algues en Bretagne a le potentiel de devenir un exemple de réussite d’une agriculture maritime durable et responsable.

Concours photos

📷🏆 ~ CONCOURS PHOTO ~ 🏆📷

🏭👁️ ~ Votre œil à la conserverie ~ 👁️🏭

Ce printemps 🌸 l’association des Amis de la Conserverie a décidé de vous proposer un concours photographique 📷🏆

➡ Découvrez les modalités du concours 🗒🖋 en cliquant sur les boutons ci-contre :

Bonne lecture 🤓 et bonne chance à tou·te·s

Fermeture technique hivernale

🚫🏛 ~ MUSEE FERME ~ 🏛🚫
🌨🚧 ~ Fermeture technique hivernale ~🚧🌨
Du vendredi 20 janvier au lundi 30 janvier inclus, le musée sera fermé au public. Nous vous retrouvons très prochainement 👷‍♀👷‍♂

Atelier artistique de noël

🥳📜🖌 ~ Illustration d’une recette de fête ~ 🖌📜 🥳

Pendant les vacances noël🎄🎁🎅🧑‍🎄 nous vous proposons de participer à un atelier familial 🎨👪 d’illustration d’une recette 📜🖌 de fête de d’année 🥳🎆 C’est l’occasion pour vous de passer un moment convivial et créatif en famille avec l’illustratrice Chloé Fraser 👩‍🎨 inspirée par l’ouvrage « Une cuisine qui sent bon les soupes du monde » 📖🍳🌍 des éditions Rue du Monde.

➡ Atelier illustration d’une recette de fête

🗓 Mercredi 21 & 28 décembre 2022

⌚ de 10h00 à 12h00

⏳ 2h00

💶 3€/personne

⚠ Places limitées, sur réservation préalable uniquement

🤳 02.98.98.83.99

💻musee.alexislegall@loctudy.fr